Le quotidien du Collectif pendant le confinement
Compte tenu des contraintes sanitaires, le local est fermé, probablement jusqu’à Noël.
Le Collectif reste cependant très actif :
- Les cours de FLE en groupes sont suspendus, mais les intervenants organisent des contacts téléphoniques individuels, à la fois pour maintenir le lien mais aussi pour « parler »…
- Deux fois par semaine, des permanences courrier sont assurées. L’occasion pour certains demandeurs d’asile de retrouver le chemin du local et de recevoir l’aide financière fournie par le Collectif.
- Les pôles Accueil et Hébergement sont toujours très sollicités et font face, dans toute la mesure du possible, à des situations d’urgence.
- Le Bureau se réunit au rythme habituel, en visioconférence, traite des affaires courantes, réfléchit aux actions à engager et travaille à la mise en route des orientations définies par la Commission Stratégie. Plus particulièrement sur un meilleur engagement des demandeurs d’asile dans le fonctionnement et les prises d’initiatives au sein du Collectif.
Témoignage d’une référente : l’apprentissage au quotidien
Reproduction d’un message reçu par le Collectif, émanant d’une référente d’Aix en Provence
« Bonjour,
Depuis le 7 octobre 2020, j’héberge H, M, et sa fille B.
J’accompagne également H dans ses démarches administratives, ce qui me donne l’opportunité d’observer combien ce domaine lui est inconnu.
Voici ce que j’ai observé :
– la déclaration 2020 des revenus 2019 n’avait pas été faite – c’est corrigé.
– H ne connaissait pas le système des impôts et leur utilisation : financer les organismes publics. / J’ai expliqué
– H n’avait pas connaissance des prélèvements sociaux sur son salaire et ce qu’ils permettent de financer. / J’ai expliqué
– H connaissait peu le système bancaire.
Je lui ai expliqué l’importance de garder les tickets de caisse qui lui sont remis lors de ses achats – cela peut aider à prouver que l’argent n’a pas été utilisé de façon frauduleuse.
Je vais continuer à initier H à l’organisation de la vie en France.
Je partage cette expérience dans l’objectif d’apporter ma petite pierre à l’accueil des migrants au sein d’AGIR.
Cordialement,
F. T. »
Les tricoteuses de Noël !
« Les tricoteuses de Noël », Anne, Marielle, Mireille, Roseline, Temsila et Yvette sont prêtes à vous accueillir jusqu’au jeudi 17 décembre !
Chaussons, bonnets, bandeaux… douillets de toutes tailles et toutes couleurs vous attendent !
Idéal pour vos petits cadeaux : aucun article de cette vente solidaire ne dépasse 10 euros !
Où les trouver ?
– Au local : les lundis de 11h à 13h (dans le respect des règles sanitaires).
– Dans un local ouvert sur la rue, chez Anne Sellier, au 27 bis rue de la Paix : mardi de 17h à 18h et jeudi de 14h à 16h.
Venez nombreuses et nombreux. AGIR a besoin de vous !
Contact : Anne au 06 16 08 91 66 ou anne-sellier@wanadoo.fr (pour organiser la vente, merci de prévenir de votre venue).
Des nouvelles du groupe « Solidarité Migrants Lambesc »
Fort de 55 membres, habitant Lambesc et ses environs, le groupe s’est constitué lors d’un café Transition (réunion mensuelle, dans un café, du groupe Transition Lambesc) suite à l’intervention d’une bénévole du Collectif Agir.
Depuis plus d’un an un groupe d’une trentaine de souscripteurs réguliers a permis au Collectif Agir de financer le loyer et les charges d’un appartement au centre de Lambesc, permettant de loger deux couples avec enfant.
Bel élan de solidarité !
Les premiers hébergés ont été un père et sa fille adolescente, scolarisée au collège de Lambesc. Elle a reçu l’aide tutorale de deux membres du groupe. Son père fait des travaux de jardinage chez des membres du réseau.
Un jeune couple a passé ensuite quelques mois pendant l’hiver dernier. Il a été depuis relogé à Aix, S ayant été intégré dans une équipe de foot semi-pro.
Depuis le 17 mars, une jeune femme et son fils de 4 ans sont installés. O fréquente la maternelle et sa mère participe à des activités associatives avec le Secours Populaire. Elle travaille aussi en CESU chez une famille du réseau.
Le groupe s’est aussi mobilisé pour trouver du travail aux migrants hébergés.
- Plusieurs membres du groupe ont fourni du travail en emploi CESU (jardinage, ménage).
- Deux agriculteurs ont proposé des embauches. Seule l’une des deux propositions a pu aboutir : un jeune trentenaire malien a travaillé 4 mois et appris les bases de l’agriculture bio.
Enfin, début novembre, le trio de bénévoles qui coordonne l’action du groupe a pris en charge la rédaction d’un Journal. Magnifique initiative qui permet à chacun d’avoir des nouvelles du logement et de ses occupants, d’être informé des projets et de consolider les liens entre les membres du groupe.
La commission Culture, toujours active malgré le confinement !
Nous avons reçu trois textes, écrits par des demandeurs d’asile, suite à des actions menées par la Commission Culture
1/ COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION AVEC LE THÉÂTRE DU BOİS DE L’AUNE 06/11/2020 par Mustapha K. responsable du projet Théâtre
7 Participants, en visioconférence
On a réalisé une réunion sur zoom pour enrichir les activités du Collectif Agir.
Au début de la réunion on a expliqué le rôle du Collectif Agir et celui de la Commission Culture, les activités déjà réalisées, ce qu’on voudrait faire.
Et puis Alain Breard (Comédien) et Lisa Agopian (Chargée Des Relations Avec Les Publics), ont exposé leur but, ce qu’ils aimeraient faire dans le quartier et comment le Collectif Agir peut contribuer à leur travail. Avec le directeur, ils nous ont fait plusieurs propositions :
- Avant ou après un spectacle: ils organiseront un rencontre avec les comédiens, sous la forme d’un repas ou d’un tasse de café.
- Si on est d’accord, les adhérents du Collectif Agir pourraient participer à leur spectacle en ayant un rôle long ou court.
- Alain Breard est en train d’écrire deux textes. On peut y contribuer en donnant des idées. Donc on aura la chance d’entendre nos propres phrases dans ces spectacles. Ce n’est pas obligatoire de faire un dialogue ou une phrase très compliqués. Il va nous donner un contexte et l’on créera notre propre idée. Cela peut être une expérience, une tradition, une traduction d’un proverbe dans notre langue maternelle. Par exemple l’un des spectacles, l’homme vert, contient une liste d’interdictions et de permissions. Si on veut, on peut donner un exemple comme une interdiction qui avait été donnée par notre grande mère quand on était enfant ou quelque chose qui a été interdit par notre société.
- Autre option : après avoir regardé un spectacle on peut envoyer quelque chose qui reflète notre idée sur ce spectacle par la poste (cela s’appelle le mail art). Ça dépend de notre imagination. Un objet, une photo ou quelque chose qu’on a créé etc. et après il y aura une exposition avec nos créations.
M.K.
2/ LA VISITE DE MUSEE GRANET par H.T.A.
Nous sommes allés, par une froide matinée, au Musée Granet d’Aix en Provence le 27 Octobre avec les membres de Collectif Agir. Auparavant, j’avais hâte de visiter cette exposition car la civilisation de l’Égypte ancienne m’intéresse beaucoup. Le Musée Granet est un musée des beaux-arts qui vous permet de découvrir des dessins, des sculptures, des photographies, des tableaux et évidemment l’exposition de l’Égypte passionnante qui est intitulée « Pharaon, Osiris et La Momie ».
Notre excellent guide nous a expliqué l’histoire des œuvres d’arts parfaitement. J’ai bien compris que l’humanité c’est ce qui a construit une civilisation moderne doit beaucoup à la civilisation de l’Égypte.
Ce qui m’impressionne beaucoup pendant la visite au Musée Granet, ce sont le Cercueil de la Carpe du Nil et sa momie et la Momie de Varan. Deux œuvres qui étaient magnifiques !
La chose vraiment triste est les mesures de pandémie. À cause du coronavirus, il a fallu que nous visitions le musée seulement pendant trente minutes. Mais ces trente minutes, cela a suffi de rendre la visite enivrante ! Je remercie l’association du Collectif Agir de m’avoir fourni une occasion pour découvrir le Musée Granet !
H.T.A.
3/ LES RÉSEAUX SOCIAUX – LE COLLECTIF AGIR – LE CONFINEMENT par Analy
Malheureusement le confinement fait que la plupart d’entre nous se sentent isolés mais grâce aux divers groupes de Whatsapp d’Agir on peut se sentir en contact malgré la distance.
À mon avis pour nous, les migrants, durant cette période nouvelle, bizarre et stressante, il est très important de se sentir membre d’une communauté qui ressemble à une famille et qui nous donne de la stabilité en ce moment d’incertitude.
À travers ces échanges on peut continuer la formation FLE, de profiter de l’art, de la cuisine, des bonnes nouvelles, des souvenirs d’activités qu’on a partagés ensemble.
On peut aussi engager des dialogues très intéressants et amusants.
Grâce à tous – bénévoles et migrants – on peut ainsi rester en contact entre nous. C’est une expérience qui renforce notre humanité et notre interculturalité.
Analy, novembre 2020
L’odyssée d’Hakim
Sur le marché de Lambesc, tous les vendredis matins, Eyad vend ses spécialités orientales.
Eyad n’est autre que Hakim dont Fabien Toulmé, après de très nombreux entretiens, a raconté et dessiné l’histoire dans « L’ODYSSEE D’HAKIM » (Éditions Delcourt/Encrages).
Les trois volumes de la B.D. racontent avec beaucoup de respect, de sensibilité et… un brin d’humour l’épopée qui a duré près de trois ans d’Hakim et de son fils Hadi depuis la Syrie jusqu’à Aix-en-Provence.
La lecture en est passionnante et bouleversante.
Eyad avait une pépinière en Syrie. Aujourd’hui, il partage son temps entre la préparation, avec sa femme, de bonnes choses à manger, la vente sur les marchés et des prestations de jardinier chez des particuliers.
Vous pouvez aussi le retrouver le dimanche sur le marché de Gardanne.
N’hésitez pas, Hakim-Eyad est très désireux de partager et de communiquer sur son périple.
En plus ses pâtisseries sont délicieuses !
Le livre de Cédric Herrou vient de sortir
Un simple citoyen peut changer le cours de l’histoire et du droit. Cet ouvrage est le témoignage exceptionnel et bouleversant d’un homme qui s’est révolté contre le cynisme des autorités et d’un État qui bafoue quotidiennement le droit. Il aurait pu, comme beaucoup, garder « porte close », mais a choisi d’aider, au nom de la dignité humaine, ces migrants expulsés et maltraités. Aujourd’hui, Cédric Herrou est devenu une icône dont le nom a largement dépassé nos frontières.
« J’étais perché sur ma montagne, avec mes poules et mes oliviers, quand le monde est subitement venu à moi. Des ombres remontaient à pied ma vallée de la Roya, entre l’Italie et la France, risquant leur vie. Au début, je détournais le regard. Puis, un jour, j’ai recueilli une famille, et ces ombres sont peu à peu devenues ma lumière. Elles fuyaient la guerre, la misère, la dictature, avaient croisé la mort dans le désert en Libye, échappé à la noyade en Méditerranée. De leur pas si déterminé, elles me questionnaient : faut-il rejeter l’autre parce qu’il est différent ?
À partir de 2016, j’ai accueilli des milliers d’exilés. J’ai aidé ces voyageurs de l’ombre à poursuivre leur chemin et à obtenir des droits, mais je n’avais pas anticipé la violence d’État qui me frapperait en représailles. Notre action ne faisait pourtant que pallier ses renoncements.
J’ai subi des gardes à vue, des procès, des perquisitions, des saisies. Le plus souvent, l’État était en tort et fut condamné. Des centaines de fois. Jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel consacre le principe de fraternité, un progrès capital. Ces années ont changé ma vie. Citoyen lambda éloigné du militantisme, je ne suis pas un héros, juste un Herrou têtu et décidé, sans leçons à donner, à part celle-ci : avant de changer le monde, chaque citoyen a le pouvoir de changer le sien. »
Cédric Herrou
À commander aux Éditions
Olivier Legrain, le millionnaire qui voulait aider les migrants
En 2015, Olivier Legrain, ancien PDG de Materis, une branche du groupe Lafarge, et ancien numéro deux de la filière chimie de Rhône-Poulenc, s’installait à son compte, pour devenir psychothérapeute. Quelques années plus tard, nouveau coup d’éclat : devenu thérapeute il décide d’engager sa fortune dans un projet au service de l’accueil inconditionnel des migrants.
En 2019, il a créé le fonds Riace France : « Les exilés sont une opportunité pour nos territoires, et la dignité et le respect des droits sont des prérequis », défend Frédéric Meunier, coordinateur de Riace France.
Riace, village modèle d’intégration devenu emblème de l’extrême droite en Italie
Le fonds disposera, dans les trois à quatre ans à venir, de 3,5 millions d’euros. Le rêve « ultime » d’Olivier Legrain, c’est de « créer des maisons d’hospitalité dans toute la France », confie-t-il, dans un contexte où un demandeur d’asile sur deux ne bénéficie pas d’un hébergement et où les campements de rue se reforment continuellement.
Pour cela, Olivier Legrain a besoin de plusieurs millions d’euros supplémentaires. Il essaie de rallier des amis, des connaissances, des fondations, quelques grandes familles. Il essuie surtout des fins de non-recevoir. À l’arrivée, la pêche est maigre : « Il y en a une cinquantaine qui ont dit non et quatre qui ont dit oui, dit-il. Les migrants ça fait peur, s’en occuper est devenu politique. »
Jusqu’à présent, cet argent a surtout servi à accompagner des initiatives d’associations dans les zones frontalières du Briançonnais et du Pays basque, à soutenir des familles qui accueillent ou des refuges qui hébergent des migrants de passage, à aider les demandeurs d’asile à faire valoir leurs droits, à fournir des couvertures et des besoins de base.
D’autres projets plus ponctuels ont été soutenus, notamment d’achats de tentes, de vêtements ou de prise en charge des frais de transport… Parmi les pistes d’avenir, Riace étudie un projet de lieu de vie, à Paris, pour des mineurs à la rue, ou celui d’un accueil de jour et d’accompagnement psychologique à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour des femmes exilées.
D’après J. Pascual, article du Monde du 18 Novembre
Des nouvelles de SOS Méditerranée
Dernière nouvelle : un communiqué de la CIMADE
Deux solidaires poursuivis par la justice
Le 19 novembre, à Montgenèvre, deux solidaires ont été interpellés lors d’une maraude de l’unité mobile de mise à l’abri (UMMA), organisée par Médecins Du Monde et Tous Migrants alors qu’ils étaient en train de porter assistance à une famille composée de deux enfants mineurs, de 10 et 14 ans, d’une femme enceinte d’environ huit mois et de son mari.
Placés en garde à vue pendant 24 h, pendant que la famille se faisait refouler pour la deuxième fois en Italie, ils sont ressortis avec une convocation devant le tribunal de Gap le 4 décembre.
Ils sont poursuivi pour« aide à l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’étrangers en situation irrégulière en leur faisant franchir la frontière pédestrement » pour une maraude pourtant effectuée en France dans le cadre du protocole d’intervention de l’UMMA.
…
Nous appelons à un rassemblement devant le tribunal de Gap le 4 décembre 2020 à 8 h30 contre ces politiques mortifères invisibilisées et en soutien aux maraudeurs inculpés.
Télécharger la totalité de l’article ici.
Triste revue de presse…
La politique anti-migrant ne connait pas de confinement
Médiapart, 12/112020 Blog : Le blog de theogingembre
La veille du second confinement annoncé par Emmanuel Macron, des exilés de 15 à 25 ans se sont vus confisquer les seuls biens leur permettant de dormir à l’abri de la pluie calaisienne incessante. Le jour où tous les habitants du territoire doivent se confiner chez eux, ceux-là se voient retirer ce qui s’approche le plus d’un « chez soi ».
La Cimade refuse tout amalgame entre les terroristes et les personnes étrangères
Médiapart, 12 /11/2020 Blog : Le blog de la CIMADE
La Cimade, fidèle à ses valeurs d’entraide et d’accueil, lance un appel pour éviter la banalisation du rejet de l’autre. Et nous refusons tous les messages haineux d’où qu’ils viennent et quels qu’en soient les destinataires.
« Où est mon bébé ? J’ai perdu mon bébé » : une centaine de personnes noyées au large de la Libye
Le Monde, 14/11/20
Ces dernières années, l’UE a choisi de renforcer les capacités des garde-côtes libyens pour empêcher les migrants de rejoindre l’Europe, alors que la Libye n’est pas, au regard du droit international, un lieu de débarquement « sûr ».
Plusieurs centaines de migrants à la rue après le démantèlement d’un campement de migrants à Saint-Denis
Le Monde, 18/11/20
Des associations ont alerté, mardi, sur le fait que des centaines de migrants se trouvaient toujours à la rue.
Asile : la France revoit sa position sur l’Afghanistan
Le Monde 20/11/2020
Dans deux décisions, la Cour nationale du droit d’asile considère que la violence régnant à Kaboul ne justifie pas d’octroyer une protection internationale.
Les pratiques de la préfecture des Côtes d’Armor en matière d’immigration !
Médiapart, 19 /11/2020 Blog : Le blog de Janig sa
Plus de 30 conseillers municipaux locaux ont répondu à l’alerte lancée sur les pratiques de la préfecture des Côtes-d’Armor en matière d’immigration. Ces élus veulent dénoncer les pratiques de la préfecture des Côtes-d’Armor à propos du sort réservé aux jeunes migrants non accompagnés, mineurs ou jeunes majeurs arrivés mineurs précédemment.
Évacuation des migrants place de la République : « une réponse uniquement répressive alors que l’enjeu est avant tout sanitaire »
Le Monde, 24/11/2020
Près de 450 personnes ont été évacuées de leur camp formé quelques heures plus tôt, lundi soir, à Paris. Les associations présentes au côté des migrants ont dénoncé la violence de l’opération, et le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, évoque des images « choquantes ».
Pour toutes les infos internationales concernant les migrants,
InfoMigrants, évidemment !
Pour finir, un témoignage bouleversant…
Mawda Shawri pose sa petite main sur sa bouche, les yeux farceurs. Elle sourit. On dirait qu’elle vient de prendre une friandise, en cachette. Mawda s’amuse, elle a deux ans.
Télécharger la suite ici…
Le prochain numéro paraîtra courant décembre.
Ce recueil d’informations est, bien évidemment, libre de tout droit.
N’hésitez-pas à le diffuser largement autour de vous !
Responsable de la publication : Alain WEILL
Pour toute remarque, question, suggestion, ou même encouragement, une seule adresse :
collectifagiraix@gmail.com
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