PLUSIEURS MESSAGES DE LA CIMADE
UNE POLITIQUE D’EXPULSION DE PLUS EN PLUS RÉPRESSIVE
ACCUEIL EN PRÉFECTURE : LA QUALITÉ RÉSERVÉE AUX « TALENTS ÉTRANGERS »
Pour en savoir plus, voici cet article du 9 janvier 2020.
INFORMATION ET PÉTITION DE REPORTERS SANS FRONTIÈRES
Le 30 décembre, le parquet a requis 15 ans de prison contre Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi, Egide Harerimana, journalistes pour Iwacu, l’un des rares médias indépendants encore présents au Burundi. Ce réquisitoire est l’un des plus sévères jamais prononcés contre des journalistes de la région ces dernières années. Jeudi 30 janvier, ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison ferme et un million de francs burundais (482 €) d’amende chacun. Une peine lourde et incompréhensible pour des journalistes.
L’équipe de reporters a été arrêtée le 22 octobre 2019 après avoir tenté de couvrir une attaque surprise d’un groupe de rebelles burundais et opposé au régime du président Pierre Nkurunziza. Les journalistes sont accusés de « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Pourtant, nous savons qu’aucun message et aucun appel entre eux et les rebelles n’ont été trouvés sur leurs téléphones portables passés au crible par les services de renseignements. Ces journalistes n’ont fait que leur travail en allant vérifier sur place des informations qui faisaient état d’affrontements armés.
Deux articles du journal La Croix du 21 janvier 2020 concernant les migrants
LA MANCHE, FRONTIÈRE SOUS SURVEILLANCE
Les tentatives de traversées clandestines du détroit séparant la France du Royaume-Uni par des migrants se sont multipliées en 2019. Les gendarmes du Pas-de-Calais sont en première ligne pour tenter d’empêcher les candidats au départ de prendre la mer. Pour lire la suite cliquez ici
« À CALAIS, LES MIGRANTS M’ONT APPRIS L’ESPOIR »
Trois ans après le démantèlement de la « jungle », entre 400 et 600 migrants sont encore présents à Calais. Dans ce quatrième épisode de la série Ainsi soient-elles, Mariam, salariée au Secours catholique, nous raconte comment elle tente de répondre aux attentes spirituelles des exilés, quelle que soit leur religion.
Écouter le podcast
Une bonne nouvelle : La crise climatique devra être prise en compte par les gouvernements lors des demandes d’asile
Article publié le 22.01.2020 par Amnesty International
LE MAGAZINE EUROPÉEN DE FRANCE TERRE D’ASILE COMMUNIQUE SES « VUES d’EUROPE »
– Quel rôle pour les villes dans l’accueil et l’intégration des demandeurs d’asile et réfugiés?
À l’heure où la solidarité européenne fait défaut et alors que les politiques publiques relatives à l’asile et à l’immigration se font plus restrictives dans certains États membres de l’UE, de nombreuses villes se positionnent au contraire comme des forces de soutien, démontrant l’importance de l’échelon local.
– « Les maires sont devenus des “ modèles de résistance ” parce qu’il le fallait, et c’est quelque chose dont nous sommes vraiment fiers » (interview du député britannique Magid Magid)
– « Villes-frontières » : le défi de l’accueil aux frontières intérieures et extérieures de l’Europe
Lesbos, Calais, Melilla ou Lampedusa sont autant de municipalités qui, au fil de la construction de l’Union européenne et des transformations de sa politique d’asile et d’immigration, sont devenues des symboles des frontières de l’Union. Vues d’Europe revient sur le rôle que ces « villes frontières » ont joué…
– Qu’est-ce qu’une décennie de projets de migration nous a appris sur l’intégration dans les villes ?
Face aux défis croissants que posent l’accueil et l’intégration à l’échelle locale, de plus en plus de réseaux de villes développent des projets spécifiques, et de nouveaux réseaux se créent pour faire preuve de solidarité envers les migrants et réfugiés.
– Des réseaux de villes solidaires pour favoriser un meilleur accueil des réfugiés en Europe
Directement confrontées aux problématiques migratoires et se devant d’y trouver des solutions immédiates et efficaces, les villes européennes ont progressivement fait le choix de s’associer au sein de réseaux nationaux et européens de solidarité.
– « L’intégration se fait dans le concret, et non dans l’abstrait des discussions politiques nationales »
Depuis vingt ans, et plus encore depuis 2015, les États membres de l’UE peinent à s’accorder véritablement sur un Régime d’asile européen commun, le manque de solidarité entre les gouvernements nationaux freinant principalement la révision du règlement de Dublin. Face à ce blocage, les villes prennent une place de plus en plus importante, notamment pour l’intégration des personnes réfugiées, en lien avec la société civile et les acteurs privés.
– L’actualité européenne en bref
Vous pouvez retrouver la totalité de ces opinions, analyses et actualités sur les politiques migratoires dans ce n° 5 de janvier 2020
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