Vous trouverez ci-dessous des infos sur la sauvage agression dont a été victime un membre actif de Roya-citoyenne le 14 avril, le communiqué d’associations suite au refus du Conseil d’État de suspendre l’exécution du décret du 30 janvier 2019 entérinant le fichage des mineur(e)s isolé(e)s, le communiqué des associations qui ont saisi le TA pour obtenir la suspension de la livraison des bateaux par la France aux garde-côtes libyens, les appels et communiqués des maires de Paris et d’autres mairies de France demandant à l’État de prendre ses responsabilités en matière d’accueil des migrants, des informations concernant la situation des migrants dans la Libye en guerre et aux États-Unis et enfin un rapport de la Cimade dénonçant les effetspervers de la directive Dublin.
NOUVELLES LOCO-RÉGIONALES
PLACE RICHELME : FERMETURE ADMINISTRATIVE DES ÉTABLISSEMENTS QUI EMPLOYAIENT DES MIGRANTS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
Retrouvez l’article intégral dans La Provence.
SAUVAGE AGRESSION D’UN MEMBRE DE ROYA CITOYENNE
La nuit de samedi à dimanche 14 avril, un membre actif de Roya citoyenne qui hébergeait et accompagnait en toute légalité des demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives, s’est sauvagement fait agresser à son domicile à Contes par une quinzaine de jeunes, certains munis d’armes blanches.
Ces actes terribles sont dénoncés par nos associations !
Retrouvez le communiqué de l’association, ici.
UN AN APRÈS LA MANIFESTATION, LES « 7 DE BRIANÇON » REÇOIVENT UN PRIX
Le mardi 23 avril, les « 7 de Briançon » se sont vu remettre le prix suisse des droits humains « Alpes ouvertes » à Montgenèvre.
Un prix décerné un an et un jour après leur participation à une marche entre Clavière (Italie) et Briançon, et pour laquelle ils ont été condamnés pour aide à l’entrée irrégulière d’un étranger en France.
Vous pouvez découvrir l’article du Dauphiné.
NOUVELLES NATIONALES
LE CONSEIL D’ÉTAT REFUSE DE SUSPENDRE LE DISPOSITIF DE FICHAGE DES MINEURS
Les organisations restent mobilisées pour mettre fin à ce qui constitue une atteinte grave aux droits de l’enfant, notamment en espérant qu’une question prioritaire de constitutionnalité puisse être présentée au Conseil constitutionnel contre l’article de loi qui a introduit cette disposition dans le Code des étrangers et du droit d’asile. L’objectif est qu’il soit enfin reconnu que ce décret porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.
Voir le communiqué des associations.
HUIT ORGANISATIONS ATTAQUENT L’ÉTAT EN JUSTICE
La France se fait ainsi complice des atteintes graves aux droits humains des personnes réfugiées et migrantes en soutenant l’activité des garde-côtes libyens, qui les maltraitent avant de les renvoyer vers des centres de détention en Libye.Amnesty, et sept autres associations, ont saisi le tribunal administratif de Paris pour obtenir la suspension de cette livraison et reconnaître son illégalité.
Lisez le communiqué d’Amnesty International et l’article de Médiapart sur le sujet.
MIGRANTS : AU CENTRE DES BATAILLES POLITIQUES PARISIENNES
- Avant les municipales, La Mairie de Paris et les associations multiplient les adresses à l’État pour alerter sur la situation des migrants.
- Sur le même thème, un appel a été lancé par d’autres maires : Lille, Bordeaux, Saint-Denis, Toulouse, Strasbourg, Nantes et d’autres. Ils ont signé une lettre, le mercredi 24 avril, adressée aux ministères de l’intérieur et du logement pour dénoncer cette « situation indigne ».
NOUVELLES INTERNATIONALES
RÉFUGIÉS EN LIBYE : LA PEUR ET LE DÉSESPOIR AMBIANT
Victimes de violences et d’abus divers depuis des années, les réfugiés en Libye livrent un témoignage poignant sur la peur qui envahit les camps, et les recrutements forcés des réfugiés et migrants par des milices armées pour exécuter des tâches dangereuses et prohibées, ou soutenir le travail de ces milices.
Pour en savoir plus, consultez l’article du Guardian, transmis par la LDH.
DONALD TRUMP SUR LES VILLES SANCTUAIRES
Le président américain Donald Trump a confirmé vendredi 12 avril qu’il envisageait le transfert de clandestins arrêtés à la frontière vers des « villes sanctuaires ».
En effet, ces « villes sanctuaires », comme San Francisco ou Chicago, refusent d’arrêter à grande échelle les migrants en situation irrégulière, limitant leur coopération avec les agents fédéraux chargés de l’immigration.
Mais Donald Trump n’en est pas à son coup d’essai sur ce sujet. Celui qui a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille et a dépeint les milliers de migrants venus d’Amérique centrale ces derniers mois comme une menace à la sécurité nationale, réclame en vain des réformes profondes des lois sur les migrations.
En l’absence d’accord du Congrès, le président Trump fait-il preuve de cynisme face à cette situation, comme le dénoncent de nombreux maires et démocrates ?
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