Collectif AGIR
Résidence des facultés, bât. A
35 avenue de l’Europe
13090 Aix-en-Provence
Site Web : collectifagir.com
Les permanences sont assurées au local
lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 14 h à 17 h
mardi : 10 h à 12 h 30
L’année 2022 tire sa révérence…
Ouf ! Serait-on tenté de soupirer, tant il est difficile d’en faire un bilan qui ne soit pas sombre…
Une France de plus en plus tiraillée par ses démons xénophobes et ultra droitistes, de plus en plus inégalitaire et de moins en moins solidaire.
Une Europe entrainée dans une guerre atroce dont nul ne peut prévoir l’issue.
Un monde en proie à des soubresauts nationalistes, violents, sexistes et souvent sous la coupe d’ultras religieux.
Une planète qui subit de plein fouet les conséquences d’une activité humaine qui échappe à toute raison et dont les effets dramatiques laissent mal augurer des années à venir.
Malgré les terribles risques encourus de plus en plus d’hommes et de femmes, de toute nationalité, sont contraints de quitter leur pays : le Collectif accueille des demandeurs d’aile venant de Turquie, Colombie, Iran, Tunisie, Nigeria, Guinée, Bénin, Maroc, Ukraine, Côte d’Ivoire, Afghanistan, Syrie, Gambie, Liban, Sierra Léone, Libye, Burundi et Palestine.
Ce sont, de plus en plus souvent, des familles qui viennent sonner à notre porte, familles avec enfants, dont l’accueil a nécessité une évolution de nos pratiques, en particulier de nos propositions de logements. Des logements de plus en plus difficiles à trouver et dont les loyers sont élevés. Des charges locatives en progression, qui mettent à mal les finances du Collectif, déjà affectées par une baisse sensible des dons, conséquence de la crise financière et sociale qui affecte la grande majorité d’entre nous.
Des demandeurs d’asile qui sont de plus en plus souvent déboutés, censés quitter le territoire français mais qu’aucun pays n’accepte de recevoir et qui se retrouvent immanquablement en situation illégale. Le Collectif, ne pouvant laisser ces femmes et ces hommes affronter seuls un destin tellement inhumain, leur prodigue une aide matérielle, des conseils et un suivi, tout en restant scrupuleusement dans le cadre de la loi actuelle. Une réflexion, bien difficile, est menée pour essayer de les entourer au mieux.
Malgré la tourmente, le Collectif AGIR est resté engagé, plus que jamais, aux côtés de ces courageux désespérés qui tentent tout, jusqu’à leur vie, pour essayer de trouver des conditions de vie dignes.
Et 2023 qui s’annonce… Sombre aussi, hélas.
Une fois n’est pas coutume, Agir Infos va faire de la politique !
Pour dénoncer, avec la plus extrême vigueur, les projets de la future loi Asile et Immigration.
Pour s’indigner de la haine anti-migrants, colportée par des politiques de droite et d’extrême droite.
Pour tenter de tordre le cou à des mythes mortifères, eux aussi véhiculés par des (f)haineux, qui ne cherchent qu’à flatter les plus bas instincts de leurs supporters : appel d’air, grand remplacement…
Pas de panique ! En toute fin de ce bulletin, vous pourrez lire des nouvelles du Collectif AGIR avec de vraies raisons d’espérer !
Projet de loi Asile Immigration 2023 : péril sur le droit d’asile
La LDH, la CIMADE et de nombreuses organisations ont procédé à une analyse des conséquences que pourrait avoir ce projet de loi s’il était adopté en l’état.
Les points suivants sont tout particulièrement préoccupants :
Migrants : la haine et la honte
Billet de blog dans Le Monde
Notre attitude face aux migrants représente une faillite morale qui fait honte à la France : jusqu’à quand supporterons-nous le discours haineux de l’extrême-droite, de plus en plus repris sans vergogne par la droite classique, à l’égard des étrangers ?
C’est une insulte aux migrants ayant fui la misère ou l’oppression et croyant trouver chez nous un havre de paix, une insulte aux 25% de Français dont les parents ou eux-mêmes sont issus de l’immigration, une insulte à tous les habitants du pays des droits de l’homme, une insulte à l’humanité, provenant du pays des lumières et de l’universalisme !
Ces déclarations de la classe politique à des fins électoralistes, à une opinion publique – dont personne ne sait d’ailleurs si elle est majoritaire ou non – supposée taraudée par la peur et le rejet de l’autre, distillent un poison d’ostracisation du migrant.
L’action de terrain, exemplaire, de milliers de volontaires et de centaines d’associations engagées en France dans l’accueil et l’accompagnement de ceux qui se présentent à nos portes, ne parvient pas à corriger le mal fondamental qui nous ronge dès lors que l’accueil de l’étranger ne constitue plus l’un des fondements de notre morale collective.
Notre pays dont tant de frontons s’enorgueillissent des mots « Liberté, égalité, fraternité » a-t-il oublié le troisième terme de sa devise ?
Il ne s’agit pas d’être naïf : les problèmes, économiques, sociologiques et culturels, liés à l’arrivée des migrants en France, existent. Et même si certaines études montrent que les bénéfices économiques de l’immigration, sur le plan économique, sont globalement très supérieurs aux inconvénients générés, on ne peut nier les difficultés rencontrées dans de nombreux cas.
Les migrations – toutes causes confondues – concernent 260 millions de personnes dans le monde, aujourd’hui majoritairement entre pays du Sud. Les climatologues et les démographes s’accordent sur le fait que le changement climatique va générer des mouvements de population d’une beaucoup plus grande ampleur dans le futur.
C’est à cela qu’il faut se préparer.
Ériger des murs ne sera plus seulement immoral, ce sera inefficace.
Nous devons, pour reprendre les mots de Martin Luther King, « apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ».
Le mythe de « l’appel d’air »
D’après un article d’Anne Chemin, Le Monde
Les migrants choisiraient leur pays d’arrivée en fonction de la qualité des prestations sociales, selon le concept d’« appel d’air ». Rien de plus faux, expliquent les chercheurs. Au contraire, durcir la politique migratoire fixerait même les exilés sur leur terre d’accueil.
Avant même que le projet du gouvernement sur l’immigration soit connu, la droite et l’extrême droite ont entonné un refrain qui accompagne, depuis vingt ans, toutes les controverses sur les flux migratoires : si la France améliore ses conditions d’accueil, elle créera un redoutable « appel d’air ».
La présence de centres d’hébergement, l’accès aux allocations, la prise en charge des soins médicaux ou la promesse de régularisations encourageraient les migrants à rejoindre la France : ces politiques généreuses « aspireraient la misère du monde », résume, en 2019, le philosophe J. Lèbre dans la revue Lignes.
Repris ces dernières semaines par Eric Ciotti (Les Républicains, LR) ou Jordan Bardella (Rassemblement national, RN), ce « discours connu de la mythologie d’extrême droite », selon Jérôme Lèbre, s’est imposé dans le débat. Il repose sur l’idée que les migrants se comportent comme les sujets rationnels et éclairés : informés par la presse, les réseaux sociaux et la bouche-a-oreille, ils pèsent avec soin, avant de quitter leur pays, les avantages et les inconvénients de chaque destination afin de repérer les contrées les plus hospitalières.
Cette logique ne correspond nullement à la réalité, et surtout à la complexité, des parcours migratoires.
L’appel d’air est un « mythe », constate, en 2021, l’Institut Convergences Migrations, qui rassemble six cents chercheurs en sciences sociales issus de plusieurs institutions : il n’est en rien « corroboré par les travaux de recherche ».
La qualité de l’accueil pèse en outre peu dans le choix des migrants.
Dans un travail publié en 2014, l’économiste C. Giulietti (Université de Southampton, Royaume-Uni) montre que « l’effet aimant » des bénéfices sociaux est « faible ou inexistant ».
Une conclusion confirmée, en 2017, par la chercheuse N. Thompson (université Colgate, États-Unis) : les principaux déterminants de la migration ne sont pas les politiques sociales du pays d’arrivée, mais son attractivité économique et la présence, sur son territoire, d’une diaspora.
Le « grand remplacement » : les chiffres
Popularisé en quelques mois via la candidature d’E. Zemmour à la présidentielle, le « grand remplacement » s’est imposé comme une des idées phare de la campagne 2022.
Pourtant ce concept à succès a été assez peu confronté à la réalité des chiffres. Dans un petit essai paru en mars, un mois après un autre livre analysant le vote d’extrême droite, le démographe et historien Hervé Le Bras* s’y emploie.
De quoi parle-t-on d’abord ? Le livre d’Hervé Le Bras fait remonter les prémices du concept à la publication, en 1973, du roman Le Camp des saints de Jean Raspail, qui raconte l’arrivée par bateaux sur la Côte d’Azur de hordes d’Indiens faméliques qui envahissent la France sans que la population ne soit en mesure de réagir. Puis, retrace-t-il, en 1985, deux articles de bords politiques opposés, l’un paru dans la revue Le Débat, l’autre dans le Figaro Magazine, s’inquiètent de l’augmentation jugée explosive de l’immigration d’origine non européenne.« Serons-nous encore français dans 30 ans ? », titre ainsi le Figaro Magazine.
Troisième acte, en 2001, l’ONU publie un rapport en anglais intitulé « Replacement migration », qui calcule le nombre annuel de migrants nécessaire au maintien de la population dans une dizaine de pays, au regard de la fécondité.
Mais c’est l’essayiste R. Camus qui, en 2011, évoque le « Grand Remplacement » dans un essai éponyme et s’en fait le théoricien. « Pour lui, résume Hervé Le Bras, cela veut dire que, dans un temps très court, de l’ordre d’une génération, un peuple est remplacé par un autre, avec la complicité des élites dites “remplacistes” », composées à la fois du patronat mondialiste et des défenseurs des droits de l’homme.
L’idée se diffuse peu au sein de l’extrême droite identitaire, avant d’être reprise, à partir de 2015, par Marine Le Pen.
Mais ni l’extrême droite politique ni Renaud Camus ne songent à démontrer leur théorie.
« Le grand remplacement ne relève en aucune façon de la preuve et encore moins des chiffres », déclare l’idéologue, qui conseille simplement aux gens « d’en croire leurs yeux ». Ainsi, il suffirait de constater qu’il y a autour de soi de nombreuses personnes de minorités visibles, notamment dans certains quartiers, pour que devienne vraie la prophétie du grand remplacement !
Et pourtant, loin s’en faut, comme le calcule Hervé Le Bras.
« Afin de savoir si le grand remplacement peut se produire, il faut extrapoler les tendances actuelles de l’immigration et de la fécondité des immigrés et de leurs descendants », dans le temps d’une génération, soit d’ici à 2050, écrit-il. Ainsi, si on considère que le nombre d’immigrés venus d’Afrique et d’Asie s’accroît chaque année au même rythme qu’actuellement, on aurait à cet horizon 10,2 millions (au lieu de 4,2 aujourd’hui) et 63,8 millions de personnes d’autres origines.
De plus, si l’on tient compte de la « seconde génération » des enfants d’immigrés, et de leur fécondité, « la projection donnerait, en 2050, 10,2 millions d’immigrés (…), 8,2 millions de descendants d’immigrés et 60 millions de non-immigrés », peut-on lire.
Et encore, ces chiffres ne s’obtiennent que si on considère que tous les descendants d’immigrés sont des « remplaçants ». Si on tient compte des couples mixtes, « au terme du calcul, en 2050, on compterait 4,5 % de descendants purement d’immigrés, 9,4 % de descendants aux origines mixtes, et 76,6 % d’origine purement non immigrée».
Bref, résume Hervé Le Bras, « on est loin du grand remplacement ».
* : Hervé Le Bras est un démographe et historien français, chercheur à l’Institut national d’études démographiques et enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales.
En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni s’en prend aux ONG qui sauvent les migrants en mer
Une solution inapplicable dans les faits, mais payante en termes de communication politique.
Désormais installé à la tête du pays, le gouvernement de Mme Meloni a néanmoins mis à exécution sa promesse de réguler les flux migratoires avec une mesure qui ressemble à une déclaration de guerre aux ONG engagées dans le sauvetage des migrants.
La France assume de délivrer des OQTF à des personnes non expulsables
Par son obsession du chiffre, le ministère de l’intérieur revendique de prononcer des obligations de quitter le territoire français, y compris à l’égard de Syriens ou encore d’Afghans que la France ne peut éloigner.
Les ravages des OQTF
Depuis l’été 2022, ils sont une vingtaine de jeunes majeurs étrangers, arrivés mineurs d’Afrique, à avoir reçu le même recommandé à Charleville-Mézières.
La plupart ont fait des études en France, ont suivi des formations, et ont trouvé un emploi, le plus souvent dans des secteurs en tension…
Ils ont déposé des recours devant le tribunal administratif. Et attendent…
Sous les menaces et les intimidations, la ville de Callac renonce à développer ses structures d’accueil de migrants !
D’après une enquête deN. Brahim pour Médiapart,
depuis cinq ans, un groupe de citoyens de Callac (Côtes-d’Armor, 2200 habitants) et des communes voisines, s’est organisé pour accompagner les familles de réfugiés placées dans la commune par le préfet. Les réfugiés sont actuellement accueillis dans des appartements vacants.
Un groupe de citoyens bénévoles locaux, guidés par les mêmes valeurs humanistes de fraternité et de solidarité, complète l’accompagnement officiel dans la mesure de ses possibilités : cours de français et aide aux devoirs, transports médicaux d’urgence, transports à Guingamp (cours de français), traduction et aide aux démarches administratives, relations sociales et conviviales.
La première famille syrienne accueillie à Callac a créé son entreprise de carrosserie au bout de trois ans.
Le projet Horizon consiste à aider à la rénovation d’un village avec des personnes réfugiées et non-réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront au développement d’activités économiques, sociales et culturelles, répondant aux besoins d’un territoire.
Plusieurs infrastructures, dont cette ancienne école et une librairie avaient déjà été rachetées par la commune et devaient servir à constituer le « village Horizon », voulu par la municipalité et le fonds de dotation Merci.
Une habitante avait même fait le choix d’une reconversion professionnelle pour se former au métier de libraire.
Le projet n’aboutira pas: lundi 9 janvier, le maire a annoncé l’abandon du projet Horizon à ses conseillers municipaux.
Les sites Riposte laïque et Breizh-info, puis les militants du Rassemblement national (RN) et de Reconquête, ont fait de Callac « la mère des batailles » contre le « grand remplacement ».
L’extrême droite n’a pas tardé à réagir, mardi, dans un communiqué intitulé « Victoire à Callac : le projet Horizon abandonné », signé de la main d’un membre de Riposte laïque et ex-candidat Reconquête aux élections législatives, ici porte-parole du Comité d’organisation contre le projet Horizon.
Face à un projet perçu comme « fou », il revendique une « bataille acharnée » de plusieurs mois pour « défendre Callac contre l’invasion ».
Laure-Line Inderbitzin, adjointe au maire de Callac, est en arrêt maladie car elle ne supporte plus le flot de haine qui se déverse sur sa commune, ni le « harcèlement » de Riposte laïque qui la jette en pâture sur Internet, la qualifiant d’« immigrationniste », d’« âme damnée du maire à migrants » ou d’« inconsciente illuminée », ni les commentaires sur le site de Riposte laïque qui appellent à une « tournante » sur sa personne.
Deux rassemblements se sont succédé à Callac, les 17 septembre et 5 novembre, réunissant des centaines d’opposants au projet venus des quatre coins de la France. Des conférences ont été organisées par Riposte laïque, appelant à la “résistance à Callac”.
« Ils en ont fait un laboratoire », relèvent deux militants syndicaux de gauche, mandatés par leur fédération pour observer l’évolution de l’extrême droite en Bretagne. « Les fascistes sèment la terreur. Des élus ont vu des hommes cagoulés passer en voiture devant chez eux pour les intimider. »
Et d’alerter sur la « pression permanente » pesant sur les élus, dont le maire : « Les gendarmes lui ont dit de flouter ses fenêtres à la mairie pour qu’on ne lui tire pas dans la nuque. »
Ils décrivent un agrégat de groupuscules d’extrême droite et néonazis qui se mobilisent sur ce dossier « pour donner un effet de masse » : une forte représentation de l’Action française, de l’Alvarium (un groupuscule identitaire dissous en 2021 et qui se réactive) et de groupes nationalistes bretons.
Le maire de Callac a porté plainte le 16 avril en son nom et celui de ses adjoints pour « menace, violence ou acte d’intimidation envers un élu public pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’acte de son mandat », après avoir reçu des courriers le qualifiant de « criminel en puissance » qui sera tenu pour « responsable en cas de viols dans la commune » et de « bon camarade avec les mafieux qui font venir tous ces clandestins ». Un autre lui souhaite d’avoir « une bonne assurance incendie ».
Contacté, le parquet de Saint-Brieuc indique que douze plaintes ont été déposées en lien avec cette affaire.
Quant aux élus faisant l’objet de menaces, « leurs craintes sont prises très au sérieux par les autorités », poursuit la préfecture, qui dénonce une « mise en cause infondée »…
Et pendant ce temps là, au Collectif Agir…
Toutes les activités du Collectif ont repris, les bénévoles sont toujours aussi nombreux et déterminés
Les demandes d’aide ont repris à un rythme soutenu, obligeant les responsables de l’accueil et de l’hébergement à faire des miracles : trouver des logements adaptés au nombre d’occupants, former de nouveaux référents, veiller au bon état des logement et procéder (trop souvent) à des remises en état.
Les équipes du FLE s’activent : outre les cours dispensés en petits groupe (ouverts aussi à des réfugiés ukrainiens), des partenariats sont en cours de finalisation avec l’IEP d’Aix, le musée Granet pour diversifier les pratiques d’assimilation du français. Aux dernières nouvelles, la proposition d’atelier théâtre, organisé par l’IEP, s’est transformée en ateliers de pratiques sportives ! Pourquoi pas, le sport est un magnifique outil d’intégration et d’apprentissage d’un vocabulaire…spécifique !
La Commission Culture s’est réorganisée et continue de construire de très beaux projets, souvent en lien avec le FLE.
Le partenariat avec le Festival d’Art Lyrique est reconduit : des places gratuites pour certains spectacles, des visites d’ateliers…Le dernier projet en date consiste en la réalisation de petits textes, écrits par les apprenants ou réfugiés, sur le thème d’anecdotes vécues en France. Ces textes pourraient faire l’objet de l’édition d’un recueil et de la réalisation d’un spectacle au mois de juin, encadré par le groupe Éclat de la MJC Prévert.
L’ équipe du PREM se bat toujours pour aider les demandeurs d’asile et les réfugiés à trouver des formations et des emplois. Le partenariat avec l’Ecole de Mines de Gardanne est en cours de réactivation pour l’organisation de séances d’initiation et de perfectionnement à l’utilisation de l’Informatique.
Le Pôle Santé permet aux personnes accueillies de bénéficier d’un bilan de santé et de tous les soins nécessaires, via un partenariat solide avec les structures hospitalières d’Aix. Des interventions rendues de plus en plus nécessaires avec la persistance du COVID.
La Commission Communication, toujours à la recherche de nouveaux bénévoles, a procédé à la mise à jour du Guide de l’Accompagnant et à la réalisation d’un Annuaire Extérieur, contenant les coordonnées des contacts nécessaires à la réussite des actions du Collectif : presse écrite et médias, institutions, réseaux…
Le partenariat avec la CIMADE, pour aider les demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives, devrait bientôt permettre que des bénévoles de la CIMADE retrouvent le chemin du local… Une super bonne nouvelle qui va très surement fournir des aides précieuses aux demandeurs d’asile avant (et après…) leur passage devant l’OFPRA.
Le Collectif Agir est très heureux d’accueillir Anita et Gabrielle, deux jeunes femmes en Service Civique.
Enfin, last but not least, impossible de ne pas citer le formidable rendez-vous du mardi, organisé par Udo et ses acolytes !
Forts de l’énergie, de l’enthousiasme et du dévouement de tous ses bénévoles, forts des quelques sourires que nous arrivons à faire apparaitre sur les visages des demandeurs d’asile que nous recevons, et malgré les vents contraires, nous pouvons souhaiter, à vous et au Collectif AGIR, une
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